Le Regard
Intervenir sur les paupières supérieures permet d’ouvrir le regard en allégeant une paupière lourde ou au contraire en corrigeant un oeil trop creux. Les paupières inférieures peuvent être atténuées en les relissant et en gommant les excès de graisse visibles. Le creux sous-jacent, appelé aussi « cerne », peut être comblé par injection de graisse ou d’acide hyaluronique, ou encore par remise en tension du muscle orbiculaire. Les rides de la patte-d’oie sont estompées par affaiblissement des muscles concernés. La pommette participe au regard ; elle peut être rehaussée par repositionnement vers le haut et regalbée par injection de graisse ou d’acide hyaluronique. Le sourcil peut être repositionné vers le haut, à la demande, par traction suspension grâce à des cicatrices minimes cachées dans le cuir chevelu. Pour en savoir plus…
La Région médio faciale
ou mid-face
Le lifting médio facial permet de corriger la chute verticale du visage par une incision cachée dans le cuir chevelu de la tempe. Le chirurgien libère les structures profondes de la région médio faciale et va repositionner vers le haut les pommettes, le cerne des paupières inférieures, et relever la queue des sourcils. Ce lifting vertical corrige également l’affaissement des sillons nasogéniens et rétablit l’ovale du visage. Aucune cicatrice n’est pratiquée devant l’oreille. Pour en savoir plus…
La Correction de l’ovale
et du cou
Le lifting cervico-facial moderne vise à rétablir l’ovale du visage et restaurer la définition du cou. Par une incision discrète suivant le contour des oreilles, le chirurgien va mobiliser les zones profondes du visage en les décollant le moins possible, afin de repositionner les structures de l’ovale et du cou, et retirer la peau en excès. L’aspect naturel est obtenu grâce à la mobilisation des structures profondes qui respecte les traits du visage. Pour en savoir plus…
La Lipostructure du visage
Elle permet de retrouver la plénitude de la jeunesse en rétablissant l’harmonie des courbes du visage. Avec l’âge, on constate une perte sensible de certains volumes du visage notamment sur le pourtour des yeux, les pommettes, les sillons nasogéniens et les lèvres. L’injection de graisse dans ces zones émaciées permet de restaurer les volumes et d’améliorer la trophicité et l’éclat de la peau. Aucune cicatrice n’est visible, les suites opératoires très simples et le résultat défi nitif. Cette intervention peut être réalisée isolément ou en même temps qu’un lifting facial. Pour en savoir plus…
Le Rajeunissement
du sourire
Les lèvres et le contour de bouche peuvent être rajeunis selon différentes méthodes. Ainsi, la restauration du volume des lèvres s’effectue par injection de graisse ou d’acide hyaluronique. On peut aussi agir sur les ridules péribuccales (autour de la bouche) en les atténuant par injection d’acide hyaluronique qui redessinera en même temps le contour de lèvre. Enfin, le réourlage de la lèvre supérieure peut être rendu définitif en rehaussant la lèvre rouge chirurgicalement.
La Rhinoplastie
Un nez trop long, trop large, tombant, dévié ou bossu peut bénéficier d’une rhinoplastie pour l’ajuster et le raffiner sans cicatrice visible. Une imperfection de la ligne de profil, un creux ou une ensellure peuvent être corrigés par la simple injection de graisse ou d’acide hyaluronique. Ainsi le nez, au centre du visage, remplit son rôle d’équilibre dans l’harmonie faciale. Pour en savoir plus
Les Injections
Les injections de toxine botulique et d’acide hyaluronique demeurent un complément important des techniques chirurgicales pour entretenir et optimiser les résultats sur la mimique faciale, les ridules et la restauration des volumes.
Les Fils de soutien
En cas de faible affaissement du visage et sur une peau tonique, la technique consiste à insérer, sans cicatrices, des fils sous la peau qui vont par leur accroche dans les tissus, permettre d’obtenir un effet lifting léger moyennant des suites opératoires de 3 à 5 jours. Elle peut être aussi associée à un lifting facial. Le résultat reste visible pendant quelques années et nécessite un entretien par fillers ou botox.
Pour des raisons de confidentialité, nous avons choisi de ne pas montrer de photos d’interventions qui pourront, par ailleurs, être présentées dans le cadre d’une consultation au cabinet.
CHIRURGIE ESTHETIQUE DES PAUPIERES ou BLEPHAROPLASTIE ESTHETIQUE
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à une chirurgie esthétique des paupières.
DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
Les « blépharoplasties » désignent les interventions de chirurgie esthétique des paupières qui visent à supprimer les disgrâces présentes, qu’elles soient héréditaires ou dues à l’âge.
Elles peuvent concerner uniquement les deux paupières supérieures ou inférieures, ou encore les quatre paupières à la fois.
Une blépharoplastie peut être réalisée isolément ou être associée à une autre intervention de chirurgie esthétique du visage (lifting frontal, lifting temporal, lifting cervico-facial), voire une thérapeutique médico-chirurgicale (laserbrasion, peeling, dermabrasion). Ces actes sont susceptibles d’êtres effectués au cours de la même intervention ou lors d’un deuxième temps opératoire.
Une blépharoplastie se propose de corriger les signes de vieillissement présents au niveau des paupières et de remplacer l’aspect « fatigué » du regard par une apparence plus reposée et détendue.
Les disgrâces les plus communément en cause sont les suivantes :
• Paupières supérieures lourdes et tombantes, avec excès de peau formant un repli plus ou moins marqué,
• Paupières inférieures affaissées et flétries avec petites rides horizontales consécutives à la distension cutanée,
• Hernies de graisse, responsables de « poches sous les yeux » au niveau des paupières inférieures ou de paupières supérieures « bouffies ».
L’intervention vise à corriger ces disgrâces de façon durable, en supprimant chirurgicalement les excès cutanés et musculaires ainsi que les protrusions graisseuses, et ce, bien sûr, sans altérer les fonctions essentielles des paupières.
Il faut noter que de nombreuses autres altérations peuvent être présentes, mais que leur traitement n’est possible qu’en utilisant des techniques plus complexes qu’une simple blépharoplastie classique, ou en ayant recours à des procédés chirurgicaux complémentaires. Il en va ainsi de l’affaissement du front et de la chute des sourcils, des rides « du lion » entre les sourcils, des rides « de la patte d’oie » au coin des yeux, des « cernes », des yeux « creux », des yeux « tristes » avec coin des yeux tombants, ainsi que des petites imperfections de surface de la peau (rides superficielles, cicatrices, taches…).
L’intervention, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, est couramment effectuée dès la quarantaine. Toutefois, elle est parfois réalisée beaucoup plus précocement, lorsque les disgrâces sont constitutionnelles (facteurs héréditaires) et non pas liées à l’âge, comme certaines « poches graisseuses ».
Cette intervention de chirurgie esthétique ne peut pas faire l’objet d’une prise en charge par l’assurance maladie.
AVANT L’INTERVENTION
Un interrogatoire suivi d’un examen des yeux et des paupières aura été réalisé par le chirurgien à la recherche d’anomalies pouvant compliquer l’intervention, voire la contre-indiquer.
Un examen ophtalmologique spécialisé sera fréquemment demandé en complément afin de dépister une éventuelle pathologie oculaire.
Un bilan pré-opératoire est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
L’arrêt du tabac (ou bien la réduction maximale de sa consommation) est vivement recommandé un mois avant et un mois après l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation).
En fonction du type d’anesthésie, on pourra vous demander de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : Trois procédés sont envisageables :
• Anesthésie locale pure, où un produit anesthésique est injecté localement afin d’assurer l’insensibilité des paupières.
• Anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »).
• Anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.
Modalités d’hospitalisation : L’intervention peut se pratiquer en «ambulatoire», c’est-à -dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance. Toutefois, dans certains cas, une courte hospitalisation peut être préférable. L’entrée s’effectue alors le matin (ou parfois la veille dans l’après-midi) et la sortie est autorisée dès le lendemain.
L’INTERVENTION
Votre chirurgien adopte une technique qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :
Incisions cutanées :
• Paupières supérieures : elles sont dissimulées dans le sillon situé à mi-hauteur de la paupière, entre la partie mobile et la partie fixe de la paupière.
• Paupières inférieures : elles sont placées 1 à 2 mm sous les cils, et peuvent se prolonger un peu en dehors.
Le tracé de ces incisions correspond bien sûr à l’emplacement des futures cicatrices, qui seront donc dissimulées dans des plis naturels.
Remarque : Pour les paupières inférieures, en cas de « poches » isolées (sans excès de peau à enlever), on pourra réaliser une blépharoplastie par voie trans-conjonctivale, c’est-à-dire utilisant des incisions placées à l’intérieur des paupières et ne laissant donc aucune cicatrice visible sur la peau.
Résection :
À partir de ces incisions, les hernies graisseuses inesthétiques sont retirées et l’excédent de muscle et de peau relâchés est supprimé. A ce stade, de nombreux raffinements techniques peuvent être apportés, pour s’adapter à chaque cas et en fonction des habitudes du chirurgien.
Sutures :
Elles sont réalisées avec des fils très fins, habituellement non résorbables (à retirer après quelques jours).
En fonction du nombre de paupières à opérer, de l’ampleur des améliorations à apporter et de la nécessité éventuelle de gestes complémentaires, l’intervention peut durer d’une demi-heure à deux heures.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Il n’y a pas de véritables douleurs, mais éventuellement un certain inconfort avec une sensation de tension des paupières, une légère irritation des yeux ou quelques troubles visuels.
Les premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent.
Les suites opératoires sont essentiellement marquées par l’apparition d’un oedème (gonflement), d’ecchymoses (bleus) et de larmoiements dont l’importance et la durée sont très variables d’un individu à l’autre.
On observe parfois durant les premiers jours une impossibilité de fermer totalement les paupières ou un léger décollement de l’angle externe de l’oeil qui ne s’applique plus parfaitement sur le globe. Il ne faudra pas s’inquiéter de ces signes qui sont en règle générale rapidement réversibles.
Les fils sont retirés entre le 5ème et le 8ème jour après l’intervention.
Les stigmates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie socio-professionnelle normale après quelques jours (6 à 20 jours selon l’ampleur des suites).
Les cicatrices peuvent rester un peu rosées durant les premières semaines, mais leur maquillage est rapidement autorisé (habituellement dès le 7ème jour).
Une légère induration des zones décollées peut persister quelques mois, mais n’est pas perceptible par l’entourage.
LE RÉSULTAT
Un délai de 3 à 6 mois est nécessaire pour apprécier le résultat. C’est le temps nécessaire pour que les tissus aient retrouvé toute leur souplesse et que les cicatrices se soient estompées au mieux.
L’intervention aura le plus souvent permis de corriger le relâchement cutané et de supprimer les hernies graisseuses, rectifiant ainsi l’aspect vieilli et fatigué du regard.
Les résultats d’une blépharoplastie sont en règle générale parmi les plus durables de la chirurgie esthétique. L’ablation des « poches » est pratiquement définitive, et ces dernières ne récidivent habituellement jamais. La peau par contre, continue à vieillir et la laxité en résultant peut, à la longue, reproduire le plissement des paupières. Pour autant, il est rare qu’une nouvelle intervention soit envisagée avant une douzaine d’années.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Elles peuvent résulter d’un malentendu concernant ce que l’on peut raisonnablement espérer. Il en est ainsi de l’affaissement du front et la chute des sourcils qui ne peuvent être corrigés que par un lifting fronto-temporal.
Elles peuvent aussi survenir du fait de réactions tissulaires inattendues ou de phénomènes cicatriciels inhabituels. On peut ainsi voir persister une partie des altérations (fines ridules en particulier) ou obtenir un oeil un peu trop creux (rebord osseux de l’orbite visible) ou observer une légère rétraction vers le bas des paupières inférieures, ou encore déceler une petite asymétrie ou des cicatrices un peu trop « blanches ».
Ces imperfections peuvent être corrigées, le cas échéant, par une petite « retouche » qui se fera la plupart du temps sous simple anesthésie locale, à partir du 6ème mois après l’intervention initiale.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une blépharoplastie, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les vraies complications sont très rares à la suite d’une blépharoplastie réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat. Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez quand même connaître les complications possibles :
• Hématomes : la plupart du temps sans gravité, ils doivent êtres évacués s’ils sont trop importants.
• Infection : exceptionnelle lors d’une blépharoplastie, à part quelques rares micro-abcès développés sur un point de suture et facilement traités par de petits soins locaux. Une simple conjonctivite sera prévenue par la prescription habituelle de collyres les premiers jours.
• Anomalies de cicatrisation : très rares au niveau des paupières où la peau, très fine, cicatrise habituellement de façon quasiment invisible, il peut toutefois arriver que les cicatrices ne soient pas, à terme, aussi discrètes qu’escompté.
• Kystes épidermiques : ils peuvent apparaître le long des cicatrices, s’éliminent souvent spontanément, sinon sont faciles à enlever et ne compromettent pas la qualité du résultat final.
• Troubles de la sécrétion des larmes : un larmoiement persistant est plus rare qu’un «syndrome d’oeil sec» qui vient parfois décompenser un déficit en larmes préexistant.
• Ptosis (difficulté à ouvrir complètement la paupière supérieure) : très rare, sauf au-delà de 70 ans où un déficit préexistant peut parfois être majoré par l’intervention.
• Lagophtalmie (impossibilité de fermer complètement la paupière supérieure) : possible les tout premiers jours suivant l’intervention, sa persistance au-delà de quelques semaines ne devrait pas se rencontrer.
• Ectropion (rétraction vers le bas de la paupière inférieure) : la forme majeure est rarissime au décours d’une blépharoplastie correctement réalisée. La forme mineure (« oeil rond ») survient parfois sur des paupières peu toniques soumises à une rétraction cicatricielle intempestive ; elle finit la plupart du temps par s’estomper après quelques semaines de massages pluri-quotidiens destinés à assouplir la paupière.
• Enfin, des cas tout à fait exceptionnels de diplopie (vision double), de glaucome (hypertension oculaire) et même de cécité après blépharoplasties, ont été rapportés dans la littérature scientifique internationale.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.
LIFTING CENTRO-FACIAL ou LIFTING TEMPORO-MALAIRE ou MIDFACE LIFT
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à un lifting centro-facial.
DÉFINITION
De nombreuses techniques de lifting sont décrites dans la littérature médicale. Elles ont toutes comme but de corriger les disgrâces provoquées par le vieillissement du visage et du cou.
Les deux types de lifting du visage les plus fréquents dans l’activité d’un chirurgien plasticien sont le lifting cervico-facial classique et le lifting centro-facial. Ces deux techniques ne s’opposent pas, mais répondent à des objectifs esthétiques différents. Elles peuvent dans certains cas être associées.
Le lifting cervico-facial agit sur le cou, les joues et finit son action sur les tempes. Il fait l’objet d’une description séparée dans une autre rubrique de ce site.
Le lifting centrofacial agit sur les paupières inférieures, le creux des cernes et la pommette.
En aucun cas, cette chirurgie à but esthétique ne peut être prise en charge par l’assurance maladie.
OBJECTIFS
Ce lifting est envisagé lorsque le (la) patient(e), devant le miroir, corrige par une traction verticale vers le haut des pommettes, certaines des disgrâces liées au vieillissement.
Ce lifting ne convient pas à tous les patients et l’indication ne pourra être retenue que par le chirurgien.
Cette intervention peut être associée à un autre geste de chirurgie esthétique faciale : lipostructure du visage, lifting du cou et aussi être complétée par des thérapeutiques médico-chirurgicales (dermabrasion, laser, peeling, injection de toxine botulique, injection de produit de comblement type acide hyaluronique).
Ce lifting ne vise pas à modifier les traits mais à replacer les structures anatomiques dans une position plus jeune.
AVANT L’INTERVENTION
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions. Un médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention. Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédents l’intervention. Il sera pratiqué un lavage de cheveux la veille de l’intervention et un démaquillage soigneux le jour de l’intervention. Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger, ni boire) 6 heures avant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : Le lifting centrofacial peut être réalisé sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »).
La consultation pré-opératoire par le médecin anesthésiste aura permis de rechercher une éventuelle contre-indication.
Modalités d’hospitalisation : Cette intervention peut être réalisée soit avec une hospitalisation de 24 heures, soit « en ambulatoire » c’est-à-dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance.
L’INTERVENTION
Deux incisions sont habituellement nécessaires à la réalisation du geste chirurgical. Une première incision est située au niveau de la paupière inférieure, juste sous les cils et se prolonge dans la patte d’oie, afin de rester discrète. Une deuxième incision est dissimulée dans la partie chevelue de la région de la tempe. Ces deux incisions réalisées, de chaque côté, permettent au chirurgien de procéder à un décollement du plan profond sous-périosté (au contact de l’os).
Selon les cas, la suspension verticale des pommettes sera réalisée soit au moyen de fils, soit par des systèmes d’ancrage résorbables plus sophistiqués.
L’excédent de paupière inférieure est réséqué en fin d’intervention.
L’intervention dure deux à trois heures.
Un pansement absorbant est mis en place pour les heures suivant l’opération.
Parfois, on peut éviter d’avoir recours à une incision temporale. Une seule incision est alors réalisée, au niveau de la paupière inférieure, juste sous les cils, et se prolonge dans le début des rides de la patte d’oie, afin de rester discrète.
Le décollement de la pommette est effectué profondément, au contact de l’os, comme indiqué ci-dessus.
Le redrapage de la peau, strictement vertical, ne se poursuit pas vers la partie latérale de la pommette, ce qui permet de se passer de l’association à un lifting temporal.
La suspension des pommettes est réalisée comme indiqué précédemment.
Cette technique qui évite l’abord de la région de la tempe est donc sans action sur celle-ci.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
La sortie a lieu le soir même ou le lendemain, habituellement sans pansement.
Un collyre hydratant (gouttes dans les yeux) peut être prescrit. Un traitement antalgique et anti-inflammatoire est également prescrit.
Les premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent.
Au cours de ces premiers jours, le patient ne doit s’étonner ni s’inquiéter :
• d’une hypercorrection,
• d’un oedème diffus du visage (gonflement) qui peut s’accentuer rapidement (il est plus marqué le deuxième jour que le premier). Il peut dans certains cas être asymétrique.
• d’ecchymoses (bleus) dans la région des paupières
• d’une irritation non douloureuse de l’oeil (rougeur de l’oeil)
• d’une sensation cartonnée du cadre osseux périorbitaire.
L’hypercorrection est nécessaire au succès de l’intervention et disparaît dans les 7 à 10 premiers jours. Elle est majorée par l’œdème.
Les ecchymoses et les oedèmes disparaissent habituellement dans les 2 à 3 premières semaines. Certaines zones régressent plus lentement.
La sensation cartonnée disparaît en quelques mois.
Les cicatrices sont habituellement cachées sous les cils et dans les cheveux. La seule cicatrice légèrement visible sous les cils et essentiellement dans sa partie externe, peut, dès le dixième jour, être camouflée par le maquillage. Elle s’estompera progressivement.
Schématiquement on est :
• au septième jour, présentable pour les intimes,
• vers le quinzième jour, présentable pour ses amis (les lunettes de soleil type « masque » sont particulièrement adaptées à la convalescence),
• mais pour paraître devant les personnes dont on veut qu’elles ignorent l’opération, il est nécessaire de prévoir, en l’absence de complication, 3 à 6 semaines.
LE RÉSULTAT
Au bout de six à huit semaines, on peut avoir une bonne idée du résultat définitif. Il n’apparaît cependant stable qu’entre le troisième et le sixième mois.
Les cicatrices sous ciliaires sont parfois encore rosées pendant 3 mois, mais se camouflent aisément par le maquillage.
La cicatrice temporale, même rouge et indurée, est parfaitement dissimulable dans les cheveux. Elle ne commence parfois à s’atténuer que dès le sixième mois.
Grâce à l’apport du lifting centro-facial, l’effet de rajeunissement est appréciable avec un résultat esthétique qui reste toutefois naturel et harmonieux.
Cette amélioration physique s’accompagne habituellement d’un bien être psychologique.
A long terme, le vieillissement continu de faire son oeuvre et le visage continu de subir les outrages du temps.
Un entretien du visage avec des traitements spécifiques de l’épiderme (laser, lampes pulsées..) et avec des injections de produits de comblement et de toxine botulique aide à maintenir le résultat plus longtemps.
Une nouvelle intervention, souvent plus modérée, peut être parfois nécessaire.
LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Il peut s’agir pour l’essentiel :
• d’un oedème (gonflement) persistant au niveau de certaines zones au-delà du troisième mois et qui peut nécessiter des massages,
• d’un relâchement partiel des tissus.
• de cicatrices trop visibles ou de chute de cheveux dans la région temporale (alopécie) qui peuvent nécessiter une retouche chirurgicale à distance (six mois à un an).
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Le lifting centro-facial, bien que réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours d’un geste chirurgical réalisé dans les règles, et les vraies complications sont rares.
En pratique, la grande majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont satisfaits des résultats.
Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez quand même connaître les complications possibles :
• Un hématome pouvant nécessiter une évacuation rapide ou une ponction secondaire.
• Une nécrose cutanée localisée, responsable d’un retard de cicatrisation. Elle peut être favorisée par le tabagisme.
Ces deux complications apparaissent exceptionnelles dans le lifting centro-facial, en raison notamment du caractère profond du décollement.
• L’infection est exceptionnelle quand l’intervention est réalisée sans des conditions d’asepsie rigoureuses.
• Un ectropion (rétraction de la paupière inférieure) est possible dans ce type d’intervention. Son apparition, dans les jours qui suivent l’intervention ou plus tardivement dans les premières semaines, peut parfois conduire à une reprise chirurgicale pouvant aller jusqu’à la greffe de peau. De simples massages permettent cependant souvent d’obtenir un relâchement cicatriciel satisfaisant. Cette complication reste cependant rare mais sa prise en charge adéquate est nécessaire afin de prévenir tout risque de complications oculaires (irritation, inflammation, sécheresse). Une tendance à l’oeil rond peut également être observé.
• Des lésions nerveuses :
– en particulier une paralysie de la branche temporale du nerf facial responsable de l’élévation du sourcil. Il en résulte une impossibilité de l’élévation du sourcil avec une asymétrie des deux côtés. Cette asymétrie est le plus souvent temporaire et la toxine botulique injectée au niveau de l’autre sourcil permet d’obtenir, si le patient le désire, une symétrie le temps de la récupération. Elle peut cependant dans certains cas être définitive.
– La perte de la sensibilité d’une hémi-lèvre supérieure est parfois observée. Elle est le plus souvent réversible.
• Des cicatrices anormales, hypertrophiques voire chéloïdes, d’apparition et d’évolution imprévisibles, peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs. Mais ces anomalies sont exceptionnelles au niveau des paupières.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.
LIFTING CERVICO-FACIAL ou LIFTING DU VISAGE ET DU COU
DÉFINITION
Il existe aujourd’hui plusieurs types de liftings qui permettent d’améliorer les disgrâces provoquées par le vieillissement du visage et du cou, soit de manière localisée, soit de manière plus étendue.
Le lifting cervico-facial est le plus fréquemment réalisé ; c’est la correction chirurgicale du vieillissement au niveau du cou ainsi qu’au niveau du visage depuis la région des tempes jusqu’à la région des bajoues.
Cette chirurgie à but esthétique ne peut être prise en charge par l’Assurance Maladie.
OBJECTIFS
L’opération a pour but de traiter l’affaissement et le relâchement de la peau et des muscles du visage (tempes et sourcils, joues, bajoues, ovale du visage) et du cou. L’objectif d’une telle intervention n’est pas de changer la forme et l’aspect du visage. Au contraire, la simple restauration des différentes structures anatomiques de la face et du cou (peau, muscle, graisse) permet à l’opéré(e) de retrouver l’aspect qui était le sien quelques années auparavant.
PRINCIPES
Les muscles sot remis en tension, de manière à corriger leur relâchement. La peau est ensuite redrapée à la demande sur les nouveaux galbes, sans traction excessive. Cette double action permet d’obtenir un résultat naturel (car la peau n’est pas trop tirée), durable (car le plan musculaire est solide), des suites opératoires en général assez simples (la peau « marque » moins parce qu’elle est peu traumatisée, du fait de la tension et du décollement limités). Les surcharges graisseuses éventuelles peuvent être traitées par lipoaspiration.
A l’inverse, si le visage est émacié, cet aspect peut être corrigé dans le même temps par ré-injection de graisse autologue (lipostructure). Ainsi le visage et le cou sont en quelque sorte « reconstruits », « restructurés ».
En revanche, les rides d’expression, les rides de la patte d’oie ou les rides péri-buccales ne sont modifiées. Les rides profondes sont améliorées par la tension exercée sur la peau sans jamais disparaître complètement.
L’aspect des paupières n’est pas corrigé par un lifting cervico-facial isolé.
Les incisions cutanées nécessaires sont cachées pour l’essentiel dans les cheveux (au niveau des tempes et de la nuque) et au pourtour de l’oreille. La cicatrice est ainsi presque entièrement dissimulée.
Le lifting cervico-facial peut être fait dès que les signes de vieillissement apparaissent et qu’une demande de correction motivée en est formulée, généralement à partir de 40 ou 45 ans. Cette intervention peut être associée à un autre geste de chirurgie esthétique faciale : chirurgie esthétique des paupières (blépharoplastie), correction de l’affaissement et des rides du front (lifting frontal endoscopique). Elle peut aussi être complétée par des thérapeutiques médico-chirurgicales (laserbrasion, dermabrasion, peeling, traitement médical des rides ou sillons, injections de toxine botulique).
AVANT L’INTERVENTION
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
L’arrêt du tabac est vivement recommandé, au moins un mois avant et un mois après l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation).
Il sera pratiqué un lavage des cheveux la veille de l’intervention et un démaquillage soigneux le jour de l’intervention.
Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : Le lifting cervico-facial peut être réalisé sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »).
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, l’anesthésiste et le chirurgien.
Modalités d’hospitalisation : Une hospitalisation de 24 à 48 heures est habituellement nécessaire.
L’INTERVENTION
Votre chirurgien adopte une technique qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :
L’incision est en grande partie cachée dans les cheveux et au pourtour de l’oreille.
A partir des incisions, un décollement est fait sous la peau ; son étendue est fonction de chaque cas, notamment de l’importance du relâchement des tissus.
On procède ensuite à la remise en tension du plan musculaire, extrêmement précise et dosée, afin de corriger l’affaissement, tout en conservant au visage son expression. En cas de surcharge graisseuse localisée, une lipoaspiration est effectuée dans le même temps opératoire : elle peut agir sur le cou, le menton, les bajoues et les joues. La peau est alors redrapée naturellement, l’excédent cutané supprimé, les sutures faites sans tension.
En fin d’intervention, on réalise un pansement qui fait le tour de la tête. En fonction de l’importance des corrections à apporter et des gestes éventuellement associés, l’intervention peut durer de deux à trois heures.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
La sortie pourra intervenir soit le lendemain, soit le surlendemain de l’intervention.
Les premiers jours, il faut se reposer au maximum et éviter tout effort violent.
Au cours de ces premiers jours, l’opéré(e) ne doit ni s’étonner ni s’inquiéter :
– d’un oedème (gonflement) qui peut être plus accentué le deuxième jour que le premier,
– d’ecchymoses (bleus) dans la région du cou et du menton,
– d’une sensation de tension douloureuse, surtout en arrière des oreilles, et autour du cou.
Ces ecchymoses et ces oedèmes disparaissent en moyenne dans les 2 semaines post-opératoires.
Au bout du premier mois, le gonflement a en général presque disparu. Mais il persiste une légère induration des zones décollées, plus palpable que visible. Les oreilles et les joues ne retrouvent leur sensibilité normale qu’un ou deux mois plus tard.
Parfois, on peut observer, pendant plusieurs semaines après l’intervention, une sensation d’inconfort, de tension des tissus, de pesanteur un peu désagréable, pouvant durer plusieurs semaines voire plusieurs mois.
Les cicatrices sont cachées en avant et en arrière par les cheveux. La seule zone légèrement visible, en avant de l’oreille, peut être temporairement masquée par la coiffure ou le maquillage.
Schématiquement on est :
– au cinquième ou sixième jour, présentable pour les intimes,
– vers le huitième jour, présentable pour ses amis,
– mais pour paraître devant les personnes dont on veut qu’elles ignorent l’opération, il est nécessaire de prévoir deux à trois semaines, en l’absence de complications.
LE RÉSULTAT
Au bout de deux à trois mois, on peut avoir une bonne idée du résultat définitif. Mais les cicatrices sont encore un peu rosées et indurées et ne s’atténuent que vers le sixième mois.
Grâce aux progrès accomplis et à une grande minutie technique, on obtient le plus souvent un effet de rajeunissement appréciable, qui reste toutefois très naturel : le visage n’a pas un aspect « chirurgical » et a retrouvé approximativement les traits qui étaient les siens huit ou douze ans auparavant, ce qui donne globalement un aspect reposé, détendu et rafraîchi.
Cette amélioration physique s’accompagne en règle générale d’un mieux être psychologique.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
A long terme, le lifting cervico-facial a permis de lutter contre les outrages du temps, mais le vieillissement continue à faire son oeuvre et l’on peut éventuellement envisager une nouvelle intervention à type de lifting au bout d’une dizaine d’années.
LES IMPERFECTIONS DE RÉSULTAT
Il peut s’agir pour l’essentiel :
• d’un oedème (gonflement) persistant au niveau de certaines zones au-delà du troisième mois et qui peut nécessiter des massages,
• d’une reproduction partielle du relâchement des tissus, notamment de la partie antérieure du cou, lorsque la ptose était importante avant l’intervention,
• de cicatrices trop visibles ou de chute de cheveux localisée dans la région des tempes (alopécie) qui peuvent nécessiter une retouche chirurgicale à distance (six mois à un an).
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Le lifting cervico-facial, bien que réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les suites opératoires sont en général simples au décours d’un lifting cervico-facial réalisé dans les règles, et les vraies complications sont assez rares.
En pratique, la grande majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont satisfait(e)s de leur résultats.
Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez quand même connaître les complications possibles :
• Un hématome nécessitant une évacuation rapide.
• Une nécrose cutanée localisée, responsable d’un retard de cicatrisation (le risque en est très accru par l’intoxication tabagique).
• L’infection est exceptionnelle.
• Des lésions nerveuses, en particulier la lésion d’une branche du nerf facial, susceptible d’entraîner une parésie, voire une paralysie faciale sont tout à fait exceptionnelles et les séquelles de telles complications disparaissent le plus souvent en quelques mois.
• Des cicatrices anormales, hypertrophiques voire chéloïdes, d’apparition et d’évolution imprévisibles, peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires. Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.
REINJECTION DE GRAISSE AUTOLOGUE ou LIPOMODELAGE ou LIPOSTRUCTURE
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à une réinjection de graisse ou lipostructure.
DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
Dès que les premières lipoaspirations ont été réalisées, les Chirurgiens Plasticiens ont eu l’idée de réutiliser la graisse ainsi extraite pour la réinjecter en un autre endroit du corps, dans un but de comblement.
Cette technique de réinjection de graisse autologue, appelée lipo-filling, s’est longtemps avérée décevante : la graisse réinjectée avait tendance à se résorber dans une proportion importante, rendant les résultats aléatoires et éphémères.
Cependant les Chirurgiens Plasticiens ne se sont pas arrêtés à ces premières déceptions et ont tenté de comprendre les raisons de ces échecs. D’étape en étape, les résultats se sont améliorés, mais c’est surtout à partir de 1995 que la réinjection de graisse autologue, aussi appelée Lipostructure est devenue une méthode réellement fiable (S. COLEMAN).
Le principe est de réaliser une véritable auto-greffe de cellules graisseuses par réinjection de la graisse prélevée sur le patient lui-même.
La lipostructure peut s’appliquer à un grand nombre de dépressions (creux) naturelles, post-traumatiques ou iatrogéniques.
On peut résumer les objectifs et les indications de ce type d’intervention de la manière suivante :
1 – Les indications d’ordre esthétique
• Le comblement et l’atténuation de certaines rides, notamment au niveau du visage,
• La restauration de « la plénitude » d’un visage amaigri ou lors des premiers stades du vieillissement facial.
• La restauration des volumes et des formes du visage : il peut s’agir notamment de la restauration d’un visage émacié par le vieillissement.
• Un complément associé à certains liftings cervico-faciaux pour améliorer l’harmonie du visage.
• Secondairement, après un premier lifting, pour améliorer le galbe du tiers moyen de la face sans avoir recours à un nouveau lifting.
Le traitement de ces disgrâces esthétiques ne justifie pas une prise en charge par l’assurance maladie.
2 – Les indications en chirurgie réparatrice et reconstructrice
• Le comblement d’une dépression tissulaire à la suite d’un traumatisme,
• La correction d’irrégularités secondaires à une lipoaspiration,
• La correction des fontes graisseuses après trithérapie chez les patients HIV +.
Dans ces indications de chirurgie reconstructrice, la lipostructure peut être prise en charge par l’assurance maladie sous certaines conditions.
Il faut cependant garder à l’esprit que la lipostructure doit toujours être considérée comme une véritable intervention chirurgicale qui doit être réalisée par un Chirurgien Plasticien compétent et qualifié, formé spécifiquement à ce type de technique et exerçant dans un contexte réellement chirurgical.
Votre chirurgien réalise une étude minutieuse, clinique et photographique, des corrections à apporter.
Notamment en matière de lipostructure de rajeunissement facial, il peut être utile d’étudier, sur des photographies de jeunesse, comparées à l’état actuel, les modalités du vieillissement.
Un bilan pré-opératoire est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin-anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Le tabac ne constitue pas une contre-indication formelle mais son arrêt un mois avant l’intervention est recommandé compte-tenu de son incidence néfaste sur la cicatrisation.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : La lipostructure est habituellement réalisée sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »). On peut aussi avoir recours à une anesthésie locale simple, voire à une anesthésie générale.
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.
Modalités d’hospitalisation : Cette chirurgie est le plus souvent réalisée en ambulatoire, l’entrée et la sortie se faisant le même jour. Il peut être indiqué de rester hospitalisé la nuit sui suit l’intervention.
L’INTERVENTION
Votre chirurgien adopte une technique qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :
On commence par procéder à un repérage précis des zones de prélèvement de la graisse, ainsi que des sites de réinjection.
Le prélèvement du tissu graisseux est effectué de façon atraumatique par une micro-incision cachée dans les plis naturels, à l’aide d’une très fine canule d’aspiration.
On aura choisi une région discrète où il existait une réserve, voire un excès de tissu graisseux.
On procède ensuite à une centrifugation de quelques minutes, de manière à séparer les cellules graisseuses intactes, qui seront greffées, des éléments qui ne sont pas greffables.
La réinjection du tissu graisseux se fait à partir d’incisions de 1 mm à l’aide de micro-canules.
On procède ainsi à l’injection de micro-particules de graisse dans différents plans et selon des directions multiples et divergentes, afin d’augmenter la surface de contact entre les cellules implantées et les tissus receveurs, ce qui améliore la survie des cellules adipeuses greffées.
Dans la mesure où il s’agit d’une véritable prise de greffes de cellules vivantes, et sous réserve que la prise de greffe soit effective, les cellules ainsi greffées resteront vivantes au sein de l’organisme, ce qui fait de la technique de lipostructure une technique définitive puisque les cellules adipeuses ainsi greffées vivront aussi longtemps que les tissus qui se trouvent autour d’elles.
La durée de l’intervention est fonction de la quantité de graisse à réinjecter et du nombre de localisations à traiter. Elle peut varier de 30 minutes à 2 heures en cas de lipostructure isolée.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Dans les suites opératoires, les douleurs sont en règle générale peu importantes.
Un gonflement des tissus (oedème) apparaît pendant les 48 heures suivant l’intervention et mettra en général 5 à 15 jours à être totalement résorbé.
Des ecchymoses (bleus) apparaissent dans les premières heures au niveau des zones de réinjection graisseuses : elles se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention.
Ainsi, si la récupération physique est habituellement rapide du fait du caractère léger et superficiel de l’intervention, il conviendra de bien tenir compte de l’importance de la gêne sociale entraînée par l’oedème et les ecchymoses, afin d’adapter sa vie familiale, professionnelle et sociale.
Il convient de ne pas exposer au soleil ou aux U.V. les régions opérées avant 4 semaines au moins, ce qui ferait courir le risque de pigmentation définitive.
Après résorption des phénomènes d’oedème et d’ecchymoses, le résultat commence à apparaître dans un délai de 2 à 3 semaines après l’intervention.
LE RÉSULTAT
Il est apprécié dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention.
Il est le plus souvent satisfaisant, chaque fois que l’indication et la technique ont été correctes : les dépressions sont en règle générale comblées et les volumes restaurés.
Il existe une différence variable de, 20 à 40 %, entre la quantité de graisse ré-injectée et la quantité de prise de la greffe. Le praticien en aura tenu compte dans l’évaluation de la ré-injection graisseuse.
Dans la mesure où la greffe de cellules graisseuses a effectivement prise, nous avons vu que ces cellules restaient vivantes aussi longtemps que resteraient vivants les tissus au sein desquels elles ont été greffées.
Il faut savoir que la graisse ré-injectée qui a pris en tant que greffe graisseuse est sensible, à l’avenir, aux variations pondérales, donc en cas d’amaigrissement ou de prise de poids, les régions ayant bénéficié de lipostructure se creuseront ou augmenteront de volume.
Avec le temps, le résultat se détériorera progressivement, du fait de la poursuite naturelle du vieillissement de ces mêmes tissus.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Nous avons vu que, le plus souvent une lipostructure correctement indiquée et réalisée rendait un réel service aux patient(e)s, avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Dans quelques cas, des imperfections localisées peuvent être observées (sans qu’elles ne constituent de réelles complications) : hypo-correction localisée, asymétrie légère, irrégularités.
Elles sont, en règle générale, accessibles à un traitement complémentaire : petite « retouche » de lipostructure sous simple anesthésie locale à partir du 6ème mois post-opératoire, dont la patiente aura été prévenue de la possible opportunité pour parfaire le résultat.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une lipostructure, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
En fait, les vraies complications sont rares après une lipostructure de qualité : une grande rigueur dans la pose de l’indication et la réalisation chirurgicale doit assurer, en pratique, une prévention efficace et réelle, notamment les canules mousses respectent la peau, les vaisseaux et les nerfs.
L’infection est normalement prévenue par la prescription d’un traitement antibiotique per et/ou post-opératoire.
La complication la plus fréquente après une lipostructure consiste en une hyper-correction qui peut être liée à la réinjection d’une quantité excessive de graisse et se traduit par un excès de volume qui peut être inesthétique.
Une telle hyper-correction devient vite permanente et son traitement est volontiers délicat puisqu’il ne peut être réalisé en règle générale par une simple lipoaspiration : le plus souvent, en effet, seule une réintervention avec une véritable exérèse chirurgicale de la graisse en excès assurera la correction d’une telle hyper-correction.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires. Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.
LA RHINOPLASTIE
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à une rhinoplastie.
DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
Le terme de « rhinoplastie » désigne la chirurgie plastique et esthétique du nez. L’intervention se propose de modifier la morphologie de la pyramide nasale (soit partiellement, soit dans son ensemble) et vise aussi parfois à corriger d’éventuels problèmes de respiration nasale.
Une rhinoplastie peut être réalisée isolément ou être associée, si nécessaire, à d’autre gestes complémentaires au niveau de la face, en particulier à une génioplastie (modification du menton, parfois réalisée dans le même temps opératoire pour améliorer l’ensemble du profil).
L’intervention vise à remodeler le nez pour l’embellir. Il s’agit de corriger spécifiquement les disgrâces présentes, qu’elles soient congénitales, consécutives à un traumatisme, ou dues au processus de vieillissement.
Le but est d’obtenir un nez d’aspect naturel, s’harmonisant dans ses rapports avec les autres traits du visage, convenant à la psychologie et à la personnalité du patient, et répondant aux demandes de ce dernier.
Le principe est, à partir d’incisions dissimulées dans les narines, de remodeler l’os et le cartilage qui constituent l’infrastructure solide du nez et lui confèrent sa forme particulière. La peau recouvrant le nez devra se réadapter et se redraper grâce à son élasticité sur cette charpente ostéo-cartilagineuse qui a été modifiée. Ce dernier point souligne l’importance de la qualité de la peau dans l’obtention du résultat final. On comprend ainsi qu’une rhinoplastie ne laisse habituellement pas de cicatrice visible sur la peau.
Lorsqu’une obstruction nasale gênant la respiration existe, elle sera traitée dans le même temps opératoire, qu’elle soit due à une déviation de la cloison ou à une hypertrophie des cornets (formations osseuses présentes dans les fosses nasales).
L’intervention, pratiquée aussi bien chez la femme que chez l’homme, peut être effectuée dès la fin de la croissance, c’est-à-dire à partir d’environ 16 ans.
Elle peut éventuellement être prise en charge par l’assurance maladie sous certaines conditions.
AVANT L’INTERVENTION
Les motivations et les demandes du patient auront été analysées. Une étude attentive de la pyramide nasale et de ses rapports avec le reste du visage aura été faite, ainsi qu’un examen endo-nasal.
Le résultat escompté pourra être simulé par retouches de photographies ou morphing informatique. L’image virtuelle, ainsi obtenue ne constitue qu’un projet qui peut aider dans la compréhension des désirs et des attentes des patients. Cependant, on ne peut en aucune manière s’engager à ce que le résultat réalisé lui soit en tout point superposable.
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
L’arrêt du tabac est vivement recommandé avant l’intervention.
Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : Habituellement l’intervention se pratique sous anesthésie générale. Toutefois, dans certains cas, une anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile ») pourra suffire.
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.
Modalités d’hospitalisation : L’intervention peut se pratiquer en «ambulatoire», c’est-à-dire en hospitalisation de jour avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance. Toutefois, selon les cas, une courte hospitalisation peut être préférable. L’entrée s’effectue alors le matin (ou parfois la veille dans l’après-midi) et la sortie est autorisée dès le lendemain ou le surlendemain.
L’INTERVENTION
Votre chirurgien adopte des procédés qu’il adapte à chaque cas pour corriger électivement les défauts en présence et obtenir les meilleurs résultats. Il est donc difficile de systématiser l’intervention. Toutefois, on peut en retenir des principes de base communs :
Incisions : Classiquement, elles sont dissimulées, le plus souvent à l’intérieur des narines ou quelquefois sous la lèvre supérieure, et il n’en résulte donc aucune cicatrice visible à l’extérieur.
Parfois, pourtant, des incisions externes peuvent être requises : soit cachées à la base des ailes du nez si l’on doit réduire la taille des narines ; soit en travers de la columelle (pilier séparant les deux narines) afin de réaliser une rhinoplastie «ouverte» (permettant de découvrir l’infrastructure nasale), parfois utile quand les déformations sont importantes ou s’il s’agit d’une reprise chirurgicale.
Dissection : À partir de ces incisions, la charpente osseuse et cartilagineuse va être isolée en décollant la peau qui la recouvre à l’extérieur et la muqueuse qui la tapisse à l’intérieur.
Rectifications : L’infrastructure ostéo-cartilagineuse ainsi dégagée peut alors être refaçonnée selon le programme établi. Cette étape fondamentale peut mettre en oeuvre de nombreux procédés dont le choix se fera en fonction des anomalies à corriger. On pourra ainsi rétrécir un nez trop large, réaliser l’ablation d’une bosse, corriger une déviation, affiner une pointe, raccourcir un nez trop long, redresser une cloison. Parfois, des greffons cartilagineux ou osseux seront utilisés pour combler une dépression, soutenir une portion du nez ou améliorer la forme de la pointe.
Sutures : Les incisions sont refermées avec de petits fils, le plus souvent résorbables.
Pansements et attelles : Les fosses nasales peuvent être méchées avec différents matériaux absorbants. Un pansement modelant est souvent réalisé à la surface du nez à l’aide de petites bandelettes adhésives. Enfin, une attelle de maintien et de protection, en plâtre ou en matière plastique ou métallique, est moulée et fixée sur le nez, pouvant parfois remonter sur le front. En fonction de l’ampleur des améliorations à apporter, et de la nécessité éventuelle de gestes complémentaires, l’intervention peut durer de 45 minutes à deux heures.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Les suites sont rarement douloureuses et c’est plutôt l’impossibilité de respirer par le nez (du fait de la présence des mèches ou des drains) qui constitue le principal désagrément des premiers jours.
On observe, surtout au niveau des paupières, l’apparition d’un oedème (gonflement) et parfois d’ecchymoses (bleus) dont l’importance et la durée sont très variables d’un individu à l’autre.
Il est recommandé de se reposer et de ne faire aucun effort les jours suivant l’intervention.
Les mèches ou les drains sont ôtés entre le 2ème et le 5ème jour post-opératoires. L’attelle est retirée entre le 5ème et le 8ème jour, où elle sera parfois remplacée par une nouvelle attelle plus petite pour encore quelques jours.
Le nez apparaîtra alors encore assez massif du fait de l’oedème et une gêne respiratoire sera encore présente, due au gonflement de la muqueuse et à la formation possible de croûtes dans les fosses nasales.
Les stigmates de l’intervention vont s’atténuer progressivement, permettant le retour à une vie socio-professionnelle normale après quelques jours (10 à 20 jours selon l’ampleur des suites).
Les sports et activités violentes sont à éviter les 3 premiers mois.
LE RÉSULTAT
Un délai de deux à trois mois est nécessaire pour avoir un bon aperçu du résultat, en sachant que l’aspect définitif ne sera obtenu qu’après six mois à un an de lente et subtile évolution.
Ce résultat est, le plus souvent, conforme aux désirs du patient et assez proche du projet établi en préopératoire.
L’intervention apporte une amélioration morphologique et esthétique le plus souvent tout à fait appréciable, ainsi qu’un bénéfice psychologique non négligeable.
Les modifications apportées par une rhinoplastie sont définitives, et seules surviendront des modifications mineures et tardives en rapport avec le processus naturel de vieillissement (comme pour un nez non opéré).
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Elles peuvent résulter d’un malentendu concernant les buts à atteindre ou survenir du fait de phénomènes cicatriciels inhabituels ou de réactions tissulaires inattendues tel qu’un mauvais redémarrage spontané de la peau ou une fibrose rétractile.
Ces petites imperfections, si elles sont mal supportées, pourront éventuellement être corrigées par une retouche chirurgicale, en général beaucoup plus simple que l’intervention initiale, tant du point de vue technique que des suites opératoires. Une telle retouche ne peut toutefois pas être réalisée avant plusieurs mois afin d’agir sur des tissus stabilisés et ayant atteint une bonne maturation cicatricielle.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une rhinoplastie, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une rhinoplastie réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat.
Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez quand même connaître les complications possibles :
• Saignements : ils sont possibles les premières heures mais restent habituellement très modérés. Quand ils sont trop importants, cela peut justifier un nouveau méchage plus poussé, voire une reprise au bloc opératoire.
• Hématomes : ils peuvent nécessiter une évacuation s’ils sont volumineux ou trop douloureux.
• Infection : malgré la présence naturelle de microbes dans les fosses nasales, elle est très rare. Le cas échéant, elle justifie rapidement un traitement approprié.
• Cicatrices inesthétiques : elles ne peuvent concerner que les cicatrices externes (quand elles existent) et ne sont que très rarement disgracieuses au point de nécessiter une réintervention chirurgicale.
• Atteintes cutanées : bien que rares, elles sont toujours possibles, souvent par le fait de l’attelle nasale. Les simples plaies ou érosions cicatrisent spontanément sans laisser de traces, contrairement aux nécroses cutanées, heureusement exceptionnelles, qui laissent souvent une petite plage cicatricielle.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requise pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.