La Lipoaspiration
Cette intervention chirurgicale consiste à véritablement sculpter le corps, afin d’affiner les contours de votre silhouette et ainsi gommer les zones disgracieuses. Les graisses superflues sont alors extraites de façon définitive. Après cette intervention, votre corps retrouve un aspect harmonieux. La lipoaspiration s’adresse en particulier aux patients présentant un excès localisé de graisse, répondant mal aux régimes et à l’activité sportive. Elle se justifie aussi pour les dysharmonies génétiques, type culotte de cheval, ou dans les suites d’un amaigrissement important. L’intervention se déroule sous anesthésie générale ou locale. Une canule est introduite par de petites incisions, qui deviendront invisibles, afin d’aspirer les tissus graisseux en trop. Le chirurgien sculpte ainsi votre corps au fil de l’intervention, en affinant les zones choisies, ce qui lui vaut parfois son appellation de « liposculpture ». L’intervention peut se faire en ambulatoire mais, selon la quantité de tissu aspirée, peut nécessiter une nuit d’hospitalisation. Lors des suites opératoires, il est nécessaire de porter un panty (sorte de culotte gainante) pendant 4 à 6 semaines – période après laquelle vous pourrez reprendre vos activités sportives. Le résultat définitif est obtenu entre 3 et 6 mois suite à l’intervention, après disparition de l’oedème et relissage de la peau. Pour en savoir plus…
La Plastie abdominale
et le mini-lifting abdominal
L’objectif de cette intervention consiste à redraper le relâchement cutané et à retirer l’excès graisseux éventuel de l’abdomen. Les muscles de la sangle abdominale peuvent alors être remis en tension pour affiner la taille et corriger une hernie médiane consécutive aux grossesses. Après cette intervention, vous retrouverez un ventre plat avec une cicatrice masquée par votre sous-vêtement. Le ventre retrouve alors toute sa sensibilité en quelques mois. Une plastie abdominale s’envisage face à un ventre distendu, avec des vergetures et un excès cutanéograisseux pour lequel une lipoaspiration seule ne serait pas suffisante mais aussi pour un ventre présentant les traces de plusieurs grossesses dont la paroi musculaire se serait trop détendue. L’intervention se passe sous anesthésie générale et dure de 1h30 à 2h30. La durée de l’hospitalisation est de deux nuits. Une gaine de contention sera portée pendant 6 semaines et les activités sportives pourront être reprises dès le 2ème mois suivant l’intervention. Pour en savoir plus…
Le Lifting des bras
Cette intervention permet de corriger le relâchement cutané de l’intérieur des bras et de retirer la graisse superflue. La cicatrice verticale ou axillaire est très bien dissimulée à l’intérieur des bras. Après ce lifting, vos bras retrouvent une silhouette affinée et harmonieuse. L’intervention dure 1h30 sous anesthésie générale et nécessite 1 à 2 nuits d’hospitalisation. Une contention de type panty est portée pendant 4 à 6 semaines, à l’issue desquelles les activités sportives peuvent être reprises. Pour en savoir plus…
Le Body-lift
Un body-lift s’envisage après un amaigrissement majeur spontané ou suite à une intervention du type anneau gastrique ou by-pass. Il consiste à réaliser une plastie abdominale, étendue au dos, pour enlever l’excès cutanéo-graisseux et remonter les fesses. Le body-lift permet de retrouver une silhouette harmonieuse avec ventre plat associé à un lifting des fesses dont la cicatrice circulaire restera dissimulée sous un sous-vêtement. Cette intervention permet de corriger les grands relâchements cutanés de la silhouette au niveau de l’abdomen, des hanches et des fesses simultanément en réalisant geste circulaire. L’intervention, qui a lieu sous anesthésie générale et dure environ 5 heures, nécessitera une hospitalisation de deux nuits et le port d’un panty pendant 6 semaines. Les activités physiques seront reprises au bout de 8 semaines.
Le Lifting des cuisses
Cette intervention permet de corriger le relâchement cutané à l’intérieur des cuisses et de retirer l’excès graisseux éventuel. La cicatrice est dissimulée très discrètement à la racine des cuisses. Après ce lifting, vous retrouverez un intérieur de cuisses relissé, affiné et harmonieux. Cette intervention dure 2 heures sous anesthésie générale et nécessite 1 à 2 nuits d’hospitalisation. Dans les suites, un panty est porté 4 à 6 semaines et le sport peut être repris à partir du 2ème mois. Pour en savoir plus…
Pour des raisons de confidentialité, nous avons choisi de ne pas montrer de photos d’interventions qui pourront, par ailleurs, être présentées dans le cadre d’une consultation au cabinet.
LIPOASPIRATION
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à une lipoaspiration.
DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
La lipoaspiration permet de supprimer radicalement et définitivement les surcharges de graisse localisées.
Ces surcharges graisseuses localisées ne disparaissent pas, en règle générale, malgré un régime alimentaire ou l’exercice physique.
Par contre, la lipoaspiration ne constitue pas une méthode d’amaigrissement et son but n’est donc pas de maîtriser le poids du patient ou de la patiente : ainsi une lipoaspiration correctement réalisée ne permettra pas de faire l’économie d’une amélioration de l’hygiène de vie. La lipoaspiration ne constitue pas le traitement de l’obésité.
Le principe de la lipoaspiration (mis au point à partir de 1977 par Yves-Gérard ILLOUZ) est d’introduire, à partir de très petites incisions, des canules mousses, à bout arrondi, non tranchant, perforées à leur extrémité de plusieurs orifices. Ces canules seront connectées à un circuit fermé dans lequel sera créé une pression négative.
C’est ainsi que sera possible l’aspiration harmonieuse et non traumatisante des cellules graisseuses en surnombre.
Dans la mesure où ces cellules graisseuses n’ont pas la faculté de se re-multiplier, il n’y aura pas de récidive de cette surpopulation d’adipocytes.
En pratique, la lipoaspiration peut s’appliquer à un grand nombre de région du corps : « la culotte de cheval » bien sûr, mais aussi les hanches, l’abdomen, les cuisses, les genoux, les mollets, les chevilles, les bras. Les améliorations techniques ont aussi permis d’étendre son action au niveau du visage et du cou (double menton, ovale du visage).
Les récents progrès, notamment dans le domaine de la liposuccion superficielle, grâce à l’utilisation de canules très fines font que la peau sus-jacente à la zone traitée n’a plus à souffrir de la lipoaspiration : au contraire, l’aspect de la peau peut être amélioré par la rétraction cutanée que génère une lipoaspiration superficielle correctement réalisée.
Cependant, il faut garder à l’esprit que la lipoaspiration, malgré son extrême banalisation au cours de ces dernières années, doit toujours être considérée comme une véritable intervention chirurgicale qui doit être réalisée par un chirurgien plasticien compétent et qualifié, formé spécifiquement à ce type de technique et exerçant dans un contexte réellement chirurgical.
Le traitement de telles surcharges graisseuses localisées ne justifie pas une prise en charge par l’assurance maladie.
AVANT L’INTERVENTION
Un bilan pré-opératoire est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin-anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Le tabac ne constitue pas une contre-indication formelle mais son arrêt un mois avant l’intervention est recommandé compte-tenu de son incidence néfaste sur la cicatrisation.
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
En fonction du type d’anesthésie, on pourra vous demander de rester à jeun (ne rien manger ni boire) 6 heures avant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : La lipoaspiration peut être réalisée, selon les cas et l’importance des zones à traiter, soit sous anesthésie locale, soit sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »), soit sous anesthésie générale, éventuellement sous anesthésie loco-régionale (péridurale ou rachi-anesthésie).
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.
Modalités d’hospitalisation : La durée de l’hospitalisation est fonction de la quantité de graisse extraite. Elle peut être courte, de l’ordre de quelques heures pour de petites lipoaspirations (lorsqu’on a eu recours à une anesthésie locale). Elle sera de 1 ou 2 jours en cas de lipoaspiration plus importante (réalisée sous anesthésie générale).
L’INTERVENTION
Chaque chirurgien adopte une technique qui lui est propre et qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :
Les incisions sont courtes (de l’ordre de 3 ou 4 millimètres) et discrètes, car le plus souvent cachées dans un pli naturel.
La graisse est aspirée à l’aide de canules mousses, réalisant un réseau régulier de tunnels qui respectent les vaisseaux et les nerfs : on traite ainsi la graisse profonde et la graisse superficielle.
La quantité de graisse extraite devra bien sûr être adaptée à la qualité de la peau sus-jacente qui constitue l’un des facteurs déterminant pour la qualité du résultat.
En fin d’intervention, un pansement modelant est confectionné avec des bandes élastiques associé au non à la mise en place d’un panty ou d’une gaine de contention élastique.
La durée de l’intervention est fonction de la quantité de graisse à extraire et du nombre de localisations à traiter. Elle peut varier de 20 minutes à 3 heures (en moyenne 1 à 2 heures).
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Il convient de noter que le temps nécessaire pour récupérer et se remettre d’une lipoaspiration est proportionnel à la quantité de graisse extraite.
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un oedème (gonflement) apparaissent au niveau des régions traitées.
Les douleurs sont variables, mais elles sont en règle générale peu importantes, grâce à l’utilisation des canules très fines.
Une fatigue peut être ressentie les premiers jours, surtout en cas d’extraction graisseuse importante.
Une activité normale pourra être reprise 3 à 6 jours après l’intervention, là aussi en fonction de l’importance de la lipoaspiration et du type d’activité professionnelle.
Les ecchymoses se résorbent dans un délai de 10 à 20 jours après l’intervention.
Le port d’un vêtement de contention élastique est conseillé pendant 2 à 4 semaines.
On peut prévoir une reprise de l’activité sportive 3 semaines après l’intervention.
Il conviendra de ne pas exposer au soleil ou aux U.V. les régions opérées avant au moins 3 semaines.
Il n’y a pas de modification nette de l’aspect au cours des 2 à 3 premières semaines, dans la mesure où il existe au début un gonflement post-opératoire des tissus opérés (oedème).
C’est seulement au bout de 3 semaines, et après la résorption de cet oedème, que le résultat commencera à apparaître. La peau mettra environ 3 à 6 mois pour se rétracter complètement sur les nouveaux galbes et se réadapter à la nouvelle silhouette.
LE RÉSULTAT
Apprécié de façon définitive dans un délai de 6 mois après l’intervention, il est le plus souvent satisfaisant, chaque fois que l’indication et la technique ont été correctes : la lipoaspiration aura permis de faire disparaître définitivement les surcharges de graisse localisées, tout en entraînant une rétraction appréciable de la peau.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Nous avons vu que, le plus souvent une lipoaspiration correctement indiquée et réalisée, rendait un réel service au patient(e), avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Dans quelques cas, des imperfections localisées peuvent être observées, sans qu’elles ne constituent de réelles complications : insuffisance de correction, asymétrie résiduelle, irrégularités de surface. Elles sont, en règle générale, accessibles à un traitement complémentaire : petite « retouche » de lipoaspiration souvent réalisée sous simple anesthésie locale à partir du 6ème mois post-opératoire.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une lipoaspiration, bien que réalisée pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical (salle de réveil, possibilité de réanimation) fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
Les vraies complications sont exceptionnelles après une lipoaspiration de qualité : une grande rigueur dans le choix de l’indication et la réalisation chirurgicale doit assurer en pratique une prévention efficace et réelle.
Pour être complet, il faut cependant citer, malgré leur grande rareté habituelle :
• Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire) qui sont la complication la plus grave. Leur risque de survenue est augmenté si un tel accident figure dans les antécédents du patient. Le port de bas anti-thrombose, le lever précoce et un éventuel traitement anti-coagulant contribuent à réduire ce risque.
• Les saignements sont rarement sérieux, sauf trouble de la coagulation associé.
• Hématome et épanchement lymphatique apparaissent exceptionnellement au décours d’une lipoaspiration correctement réalisée.
De même, les nécroses cutanées localisées, qui allongent le délai de cicatrisation et peuvent laisser des cicatrices, ne devraient plus être observées.
• L’infection peut être prévenue par la prescription d’un traitement antibiotique prophylactique.
• Enfin des perturbations métaboliques ont été observées au décours de lipoaspirations quantitativement excessives.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, où les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.
CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHETIQUE DE LA PAROI ABDOMINALE
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à une chirurgie plastique et esthétique de la paroi abdominale.
DÉFINITION ET AVANT-PROPOS
Dans ce domaine de la paroi abdominale, il n’y a pas une seule technique qui puisse être appliquée à tous les cas. Il convient de bien analyser les lésions et de savoir prendre en compte plusieurs paramètres : état de la peau, importance de la surcharge graisseuse, tonicité des muscles abdominaux, morphologie générale de la patiente ou du patient : on en déduira la stratégie la mieux adaptée à chaque cas.
Schématiquement, en présence d’une demande de correction chirurgicale de la paroi abdominale, deux cas de figure peuvent être observés : soit une lipoaspiration abdominale sera envisagée isolément, soit il faudra avoir recours à une plastie abdominale ou abdominoplastie.
Se reporter à la fiche d’information concernant la lipoaspiration.
Chaque fois qu’il existe des lésions importantes de la peau, avec une distension notable, des vergetures nombreuses, voire des cicatrices, la lipoaspiration isolée sera insuffisante et il faudra recourir à une plastie abdominale.
OBJECTIFS ET PRINCIPES
Le but d’une telle intervention est d’enlever la peau la plus abîmée (distendue, cicatricielle ou vergeturée) et de retendre la peau saine périphérique.
On peut y associer dans le même temps le traitement d’une surcharge graisseuse localisée par lipoaspiration et le traitement de lésions des muscles abdominaux sous-jacents (diastasis, hernie).
La plastie abdominale étendue
L’abdominoplastie la plus habituellement réalisée consiste à pratiquer l’ablation d’un large fuseau de peau, correspondant à tout ou partie de la région située entre l’ombilic et le pubis, selon un dessin adapté aux lésions.
Les disgrâces qui affectent la paroi abdominale sont particulièrement mal ressenties et mal vécues.
L’apparition de la lipoaspiration a transformé cette chirurgie. Elle permet, en effet, de réduire l’importance des interventions et les cicatrices résiduelles.
LA LIPOASPIRATION ABDOMINALE ISOLÉE, LES PLASTIES ABDOMINALES ou DERMO-LIPECTOMIES ABDOMINALES
La peau sus-jacente, saine, située en règle générale au-dessus de l’ombilic, sera redrapée vers le bas, de manière à reconstituer une paroi abdominale avec une peau de bonne qualité.
L’ombilic est conservé et replacé en position normale, grâce à une incision faite dans la peau abaissée.
Le plus souvent, cette cicatrice est située au bord supérieur des poils pubiens et déborde plus ou moins loin dans les plis de l’aine. Sa longueur est prévisible avant l’intervention : le patient devra en être très clairement prévenu.
Une telle plastie abdominale étendue peut être prise en charge par l’assurance maladie dans certains cas et sous certaines conditions :
Les plasties abdominales localisées :
En présence de lésion moins importante, on pourra proposer parfois une plastie abdominale localisée dont la rançon cicatricielle sera réduite.
La prise en charge par l’assurance maladie ne peut, dans ces cas, être envisagée.
AVANT L’INTERVENTION
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin-anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l’intervention.
L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux ; trouble de la coagulation).
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : L’abdominoplastie nécessite pratiquement toujours une anesthésie générale, durant laquelle vous dormez complètement.
Modalités d’hospitalisation : La durée d’hospitalisation varie de 2 à 5 jours.
L’INTERVENTION
Votre chirurgien adopte une technique qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :
Le tracé des incisions, qui correspond à celui des futures cicatrices, a déjà été évoqué : il est, en fait, fonction de la localisation et de la quantité de peau lésée : en pratique, la cicatrice sera d’autant plus grande que la quantité de tissu à retirer est importante.
La graisse en excès peut être extraite par lipoaspiration et les muscles distendus sont remis en tension.
En fin d’intervention, un pansement modelant est confectionné, associé ou non à la mise en place d’une gaine de contention.
La durée de l’intervention varie entre 90 minutes et 3 heures, selon l’importance du travail à accomplir.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
Il faut prévoir des pansements pendant une quinzaine de jours après l’intervention. Le port d’une gaine de soutien est conseillé pendant 2 à 4 semaines, jour et nuit.
Il faut prévoir un arrêt de travail de 2 à 4 semaines.
La cicatrice est souvent rosée pendant les 2 à 3 premiers mois, puis elle s’estompe, en règle générale après le 3ème mois et ce, progressivement, pendant 1 à 3 ans. Elle ne devra pas être exposée au soleil ni aux U.V. avant 3 mois.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 6ème semaine post-opératoire.
L’arrêt de tabac est vivement recommandé, au moins un mois avant et un mois après l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation).
Une telle chirurgie laisse toujours une cicatrice plus ou moins longue et plus ou moins cachée, selon l’importance et la localisation de la peau lésée dont il a fallu réaliser l’ablation.
LE RÉSULTAT
En ce qui concerne la cicatrice, il faut savoir que, si elle s’estompe bien en général avec le temps, elle ne saurait disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que, si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice, elle, est le fait du (de la) patient(e).
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction
Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une chirurgie importante et délicate, pour laquelle la qualité de l’indication et la rigueur du geste opératoire ne mettent en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfections, voire de complications.
LES IMPERFECTIONS DE RÉSULTAT
Le plus souvent, une plastie abdominale correctement indiquée et réalisée rend un réel service aux patient(e)s, avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Cependant, il n’est pas rare que des imperfections localisées soient observées, sans qu’elles constituent de réelles complications :
• ces imperfections concernent notamment la cicatrice qui est parfois un peu trop visible, adhérente, voire asymétrique ou ascensionnée. Cette cicatrice peut, dans certains cas, devenir élargie, épaisse, voire chéloïde.
• l’ombilic peut être imparfaitement extériorisé et avoir perdu un peu de son naturel.
• un petit excès cutané latéral est parfois constaté,
• enfin, en cas de tension excessive au niveau des berges de la suture, une ascension des poils pubiens peut être observée.
Ces imperfections de résultat sont en règle générale accessibles à un traitement complémentaire : « retouche » chirurgicale réalisée sous anesthésie locale ou anesthésie locale approfondie à partir du 12ème mois post-opératoire, en ambulatoire.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une plastie abdominale, bien que réalisée pour des motivations en partie esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit
dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical (salle de réveil, possibilité de réanimation) fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
En effet, des complications peuvent survenir au décours d’une plastie abdominale qui constitue la plus lourde des interventions de chirurgie plastique et esthétique.
Parmi ces complications envisageables, il faut citer :
• La survenue d’un hématome, en fait assez rare, peut justifier une évacuation afin d’éviter une altération secondaire de la qualité esthétique du résultat.
• La survenue d’une infection, en fait peu fréquente, nécessitera un drainage chirurgical et un traitement antibiotique.
• Il n’est pas rare d’observer à partir du 8ème jour post-opératoire, la survenue d’un épanchement lié à un écoulement de lymphe et à un suintement de la graisse. La compression en constitue l’une des meilleures préventions. Un tel épanchement doit parfois être ponctionné, et il s’assèche en général sans séquelle particulière.
• Une nécrose cutanée est parfois observée, en règle limitée et localisée. Les nécroses importantes sont, en fait, rares. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d’un geste technique adapté et prudent, évitant toute tension excessive au niveau des sutures.
Il ne peut être jugé qu’à partir d’un an après l’intervention. Il convient, en effet, d’avoir la patience d’attendre le délai nécessaire à l’atténuation de la cicatrice et de réaliser pendant cette période une bonne surveillance au rythme d’une consultation environ tous les 3 mois pendant 1 an.
Au-delà de l’amélioration esthétique qui est souvent appréciable, les plasties abdominales apportent en règle générale à la patiente (ou patient) une amélioration très nette en ce qui concerne le confort.
De plus, cette amélioration fonctionnelle et le mieux-être psychologique aident la patiente ou le patient dans l’ajustement de leur équilibre pondéral.
• Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement assez rares, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas anti-thrombose, lever précoce, éventuellement traitement anti-coagulant.
• Les altérations de la sensibilité de la paroi, notamment une diminution de la sensibilité prédominant dans la région sous-ombilicale, sont fréquemment observées : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 12 mois au décours de l’abdominoplastie.
• Enfin, on peut observer, notamment, chez les patientes dont la peau est très lésée ou très cicatricielle, des phénomènes de retard de cicatrisation qui allongent les suites opératoires.
CONCLUSION GÉNÉRALE CONCERNANT LA CHIRURGIE PLASTIQUE ET ESTHÉTIQUE DE LA PAROI ABDOMINALE
La chirurgie plastique et esthétique de la paroi abdominale a fait des progrès déterminants qui permettent aujourd’hui, dans un bon nombre de cas, de proposer une technique et une stratégie thérapeutique adaptées et de résoudre ainsi, soit par une simple lipoaspiration, soit par une mini-plastie abdominale (plastie abdominale localisée), soit par une intervention plus importante (plastie abdominale étendue), les principaux problèmes esthétiques posés par l’abdomen.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.
LIFTING DE LA FACE INTERNE DU BRAS
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à un lifting de la face interne du bras.
DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
La peau de la face interne de bras est très « sollicitée » dans les mouvements et les amaigrissements à répétition, ce qui explique que le nombre de ptoses cutanées (non justiciables d’une aspiration isolée) est plus grand que les hypertrophies graisseuses simples.
Lorsqu’il existe un relâchement de la peau à ce niveau, une lipoaspiration isolée ne peut suffire, et seule une remise en tension cutanée est susceptible de corriger le défaut : c’est le lifting brachial ou lifting de la face interne de bras.
L’intervention a alors pour but de réaliser l’ablation de l’excédent de peau, de réduire l’infiltration graisseuse sous-jacente et de redraper l’ensemble.
Ces lésions ne justifient pas une prise en charge par l’assurance maladie, à l’exception des séquelles d’obésité (chirurgie bariatrique) qu peuvent, sous certaines conditions, être prises en charge par l’assurance maladie.
AVANT L’INTERVENTION
Un examen clinique minutieux permettra de définir le type d’intervention le plus approprié à votre cas (choix de l’incision, opportunité ou non d’une lipoaspiration associée ).
Une information précise du déroulement de l’intervention, des suites et du résultat prévisible sera faite lors de la première consultation. Notamment l’emplacement de la cicatrice résiduelle vous sera bien exposé.
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention, si une anesthésie générale ou « vigile » est retenue.
L’arrêt du tabac est vivement recommandé au moins un mois avant et un mois après l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation).
Aucun médicament contenant de l’Aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
En fonction du type d’anesthésie, on pourra vous demander de rester à jeun (ne rien manger, ni boire) 6 heures avant l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : Le lifting de la face interne de bras peut être réalisé sous anesthésie générale, sous anesthésie locale complétée par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile ») voire, dans certains cas, sous anesthésie locale pure.
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste
Modalités d’hospitalisation : L’intervention peut se pratiquer en « ambulatoire », c’est-à-dire avec sortie le jour même après quelques heures de surveillance.
Toutefois, dans certains cas, une courte hospitalisation peut être préférable. L’entrée s’effectue alors le matin (ou parfois la veille dans l’après midi) et la sortie est autorisée dès le lendemain.
L’INTERVENTION
Il existe différentes techniques que votre chirurgien adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats.
L’infiltration adipeuse est corrigée par une lipoaspiration. L’excès de peau est enlevé, laissant une cicatrice dont l’emplacement et la longueur dépendent de l’importance de la distension cutanée et du type d’intervention choisie.
L’incision peut être verticale, longitudinale, courant à la face interne du bras ou bien horizontale, dans un des plis de l’aisselle. Les deux types d’incisions peuvent être associés.
Lifting de bras avec incision longitudinale le long de la face interne du bras
Cette intervention s’adresse principalement aux relâchements cutanés importants avec une motivation clairement exprimée : outre la gêne esthétique (gêne pour porter des manches courtes du fait de l’aspect fripé du bras), la motivation peut être aussi fonctionnelle (gêne à la mobilité ou à l’habillement, rougeur ou macération de la face interne du bras).
Une lipoaspiration première est effectuée chaque fois qu’il existe une infiltration graisseuse de la région.
La peau en excès est ensuite retirée à la demande à partir d’une incision longitudinale le long de la face interne du bras. L’importance et la topographie de cet excès auront été repérées et dessinées en pré-opératoire avec la collaboration du (de la) patient (e).
La durée de l’intervention est en moyenne d’une heure et demie. Elle est variable en fonction de l’ampleur des améliorations à apporter.
En fin d’intervention un pansement compressif est réalisé.
Ce type d’intervention corrige efficacement les excès cutanés et adipeux gênants et inesthétiques mais laisse une cicatrice verticale à la face interne du bras.
Souvent cette cicatrice reste visible ce qui nécessite une sélection particulièrement rigoureuse des indications opératoires, une bonne information du (de la) patient (e) et le recueil d’un consentement réellement éclairé.
Compte tenu des inconvénients de ce type de lifting du point de vue de la rançon cicatricielle on essaie de proposer, chaque fois que cela est possible, une intervention, certes moins ambitieuse, mais plus acceptable d’un point de vue cicatricielle : il peut s’agir, soit d’un lifting avec une incision isolée dans l’aisselle, soit d’une technique mixte associant une incision au niveau du creux axillaire et un segment vertical court de moins de 10 cm
Lifting de bras avec incision horizontale dans l’aisselle
Ce type d’intervention s’adresse à des patientes porteuses de lésions moins importantes avec un excès et un relâchement cutanés intéressant principalement le tiers supérieur du bras.
À partir d’une incision unique, horizontale, cachée dans un des plis de l’aisselle et après qu’une lipoaspiration première ait été réalisée si nécessaire, on retire la peau en excès de la partie supérieure de la face interne du bras, la suture dans le creux de l’aisselle permettant de redraper la peau résiduelle vers le haut et dans la région axillaire.
La cicatrice résiduelle est habituellement peu visible mais le résultat morphologique est moins spectaculaire que celui obtenu avec un lifting avec cicatrice verticale.
La durée de l’intervention est en moyenne d’une heure.
En fin d’intervention un pansement compressif est réalisé.
Cette intervention étant plus légère que la précédente elle est souvent réalisée en ambulatoire, soit sous anesthésie locale simple, soit sous anesthésie « vigile ».
Une telle intervention chirurgicale est certes moins ambitieuse que la précédente mais l’un des principaux intérêts de cette technique réside dans le fait que sa simplicité et sa légèreté permettent qu’elle soit répétée éventuellement une à deux fois dans les années suivant la précédente intervention ; la pratique de cette intervention itérative permettra d’améliorer le redrapage et le résultat à chaque fois, en fonction notamment de la demande du (de la) patient(e), par une résection cutanée complémentaire, une amélioration du redrapage de la peau sans que la cicatrice ne soit allongée et notamment sans qu’elle ne sorte du creux axillaire.
Technique mixte ou technique combinée
C’est une synthèse des deux méthodes précédentes dont elle réalise un compromis tant qu’en ce qui concerne les avantages que les inconvénients notamment pour la rançon cicatricielle.
Cette technique associe une incision horizontale dans le creux de l’aisselle et une cicatrice verticale courte de moins de 10 cm à la face interne du bras.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
La sortie aura lieu en règle générale le jour même ou le lendemain de l’intervention.
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un oedème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
Les douleurs sont en règle générale peu importantes, limitées à quelques phénomènes de tiraillements et d’élancements bien couverts par les antalgiques usuels.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
Si un arrêt de travail est nécessaire, il tiendra compte de la nature de l’activité professionnelle. Un travail sédentaire peut, dans la plupart des cas, être repris rapidement, dans les jours qui suivent.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 4ème semaine post-opératoire.
La cicatrice est souvent rosée pendant les trois premiers mois puis elle s’estompe en règle générale après le 3ème mois, et ce, progressivement pendant 1 à 2 ans. Cette évolution est fonction des propriétés intrinsèques de chaque patient.
Elle doit être protégée du soleil et des U.V pendant les six premiers mois.
LE RÉSULTAT
Il est apprécié dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention.
On observe, le plus souvent, une bonne correction de l’infiltration graisseuse et du relâchement de la peau, ce qui améliore nettement la morphologie du bras. L’amélioration sur le plan fonctionnel est également très nette, surtout dans le cas du lifting avec incision longitudinale.
Les cicatrices sont habituellement visibles, principalement en ce qui concerne la composante longitudinale à la face interne du bras, qui n’est pas cachée dans un pli naturel.
Grâce au perfectionnement des techniques et à l’expérience acquise, les résultats de cette intervention se sont très nettement améliorés.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
Il s’agit néanmoins d’une chirurgie délicate pour laquelle la plus grande rigueur ne met en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfections, voire de complications.
LES IMPERFECTIONS DE RESULTAT
Le plus souvent, un lifting de la face interne de bras correctement indiqué et réalisé rend un réel service aux patient(e)s avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Cependant, il n’est pas rare que des imperfections localisées soient observées sans qu’elles ne constituent de réelles complications :
• Ces imperfections concernent notamment la cicatrice qui peut être un peu trop visible, distendue, voire adhérente. En cas de tension excessive imposée aux sutures, la cicatrice peut présenter différents aspects disgracieux (hyper-pigmentation, épaississement, rétraction, adhérence ou élargissement). Si les cicatrices s’estompent bien en général avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que si c’est le chirurgien qui réalise la suture, la cicatrisation elle, est le fait du patient.
Ainsi ces cicatrices sont soumises aux aléas de toute cicatrisation, avec le risque d’une évolution hypertrophique qui nécessitera un traitement spécifique.
• Les résultats de la lipoaspiration quant à eux peuvent être caractérisés par une insuffisance de correction, une légère asymétrie résiduelle ou de petites irrégularités de surface.
Ces imperfections de résultat sont en général accessibles à un traitement complémentaire le plus souvent bénéfique : « petites retouches » chirurgicales réalisées sous anesthésie locale simple ou locale approfondie. Cependant, aucune ré-intervention n’est indiquée avant le 6ème mois post-opératoire (stabilisation du résultat).
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Un lifting de la face interne de bras, bien que souvent réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte chirurgical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
En effet, des complications peuvent survenir au décours d’un lifting de la face interne de bras qui constitue une des interventions les plus délicates de la chirurgie plastique et esthétique.
Parmi ces complications envisageables, il faut citer :
• Les complications générales : les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement rares, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas de contention, lever précoce, éventuellement traitement anti-coagulant.
• Les complications locales :
– La survenue d’un hématome, en fait assez rare, peut justifier son évacuation afin de ne pas risquer d’altérer la qualité esthétique du résultat.
– La survenue d’une infection est favorisée par la proximité d’un pli naturel (gîte microbien habituel) et est prévenue par une hygiène pré et post-opératoire rigoureuse jusqu’à la cicatrisation complète. Son traitement peut faire appel, selon les cas, à une reprise chirurgicale, éventuellement un drainage et à une prescription d’antibiotiques. Elle peut laisser des séquelles inesthétiques.
– La survenue d’un écoulement lymphatique persistant est parfois observée. Il peut se compliquer d’un épanchement (gonflement) qui peut nécessiter une ponction mais qui s’assèche le plus souvent sans séquelle particulière.
– Un retard de cicatrisation peut parfois être observé, qui allonge les suites opératoires.
– Une nécrose cutanée peut exceptionnellement être observée. Elle est en règle générale limitée et localisée. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d’un geste technique adapté et prudent.
– Des altérations de la sensibilité, notamment la diminution de la sensibilité de la face interne du bras, peuvent être observées : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 6 mois après l’intervention.
CONCLUSION
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.
LIFTING DE LA FACE INTERNE DE LA CUISSE ou CRUROPLASTIE
Cette fiche d’information a été conçue sous l’égide de la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOF.CPRE) comme un préalable ou un complément à votre première consultation, pour tenter de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser si vous envisagez d’avoir recours à un lifting de la face interne de la cuisse.
DÉFINITION, OBJECTIFS ET PRINCIPES
Lorsqu’il existe un relâchement de la peau au niveau de la face interne des cuisses, une lipoaspiration isolée ne peut suffire et seule une remise en tension de cette peau est susceptible de corriger ce défaut : c’est le lifting crural ou lifting de la face interne de la cuisse.
L’intervention a alors pour but de réaliser l’ablation de l’excédent de peau, de réduire l’infiltration graisseuse sous-jacente, et de bien suspendre la peau en profondeur (au plan aponévrotique sous-jacent).
Ces lésions ne justifient pas une prise en charge par l’assurance maladie, à l’exception des séquelles d’obésité (chirurgie bariatrique) qui peuvent, sous certaines conditions, être prises en charge par l’assurance maladie.
AVANT L’INTERVENTION
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin anesthésiste sera vu en consultation au plus tard 48 heures avant l’intervention.
L’arrêt du tabac est vivement recommandé au moins un mois avant et un mois après l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation).
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Une préparation cutanée est habituellement prescrite la veille et le matin de l’intervention.
TYPE D’ANESTHÉSIE ET MODALITÉS D’HOSPITALISATION
Type d’anesthésie : Le lifting de la face interne des cuisses peut être réalisé sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale approfondie par des tranquillisants administrés par voie intra-veineuse (anesthésie « vigile »).
Le choix entre ces différentes techniques sera le fruit d’une discussion entre vous, le chirurgien et l’anesthésiste.
Modalités d’hospitalisation : La durée d’hospitalisation sera en moyenne de 1 à 3 jours selon les cas.
L’INTERVENTION
Votre chirurgien adopte une technique qu’il adapte à chaque cas pour obtenir les meilleurs résultats. Toutefois, on peut retenir des principes de base communs :
L’incision est située, en avant, près du pli de l’aine. Elle se prolonge ensuite dans le sillon situé entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine. Elle correspond à la future cicatrice.
Dans certains cas, on y associe une cicatrice verticale plus ou moins longue, au niveau de la face interne des cuisses.
Une lipoaspiration est associée chaque fois qu’il existe une infiltration adipeuse de la région.
La peau en excès est retirée à la demande et une fixation est réalisée en profondeur au ligament aponévrotique, situé en haut de la face interne de la cuisse, de manière à bien maintenir la correction de l’affaissement, éviter que la cicatrice ne redescende et assurer la pérennité d’une anatomie normale et harmonieuse. La cicatrice se trouve ainsi cachée dans un pli naturel et sera donc assez discrète.
En fin d’intervention, on réalise un pansement à l’aide de bandes élastiques collantes ou bien on met en place un panty de liposuccion.
La durée de l’intervention est, en moyenne, d’une heure et demi, mais elle est variable en fonction de l’ampleur des améliorations à apporter.
APRÈS L’INTERVENTION : LES SUITES OPÉRATOIRES
La sortie pourra intervenir en règle générale le lendemain ou le surlendemain de l’intervention.
Dans les suites opératoires, des ecchymoses (bleus) et un oedème (gonflement) peuvent apparaître. Ils régresseront dans les 10 à 20 jours suivant l’intervention.
Les douleurs sont en règle générale peu importantes, limitées à quelques phénomènes de tiraillements et d’élancements.
La période de cicatrisation peut s’avérer un peu désagréable du fait de la tension qui s’exerce sur les berges de la suture : durant cette période, il conviendra d’éviter tout mouvement d’étirement brutal.
Il y a lieu de prévoir un arrêt de travail de 1 à 3 semaines, en fonction de la nature de l’activité professionnelle.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 6ème semaine post-opératoire.
La cicatrice est souvent rosée pendant les 3 premiers mois puis elle s’estompe en règle générale après le 3ème mois, et ce, progressivement pendant 1 à 3 ans.
Elle ne doit pas être exposée au soleil ni aux UV avant 6 mois.
LE RÉSULTAT
Il est apprécié dans un délai de 6 à 12 mois après l’intervention.
On observe, le plus souvent, une bonne correction de l’infiltration graisseuse et du relâchement de la peau, ce qui améliore nettement la morphologie de la cuisse.
Les cicatrices sont habituellement discrètes, d’autant qu’elles sont cachées dans un pli naturel.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction
Il s’agit néanmoins d’une chirurgie délicate pour laquelle la plus grande rigueur ne met en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfections, voire de complications.
LES IMPERFECTIONS DE RÉSULTAT
Le plus souvent, un lifting de la face interne des cuisses correctement indiqué et réalisé rend un réel service aux patient(e)s avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Ainsi, grâce à une amélioration des techniques et grâce à l’expérience acquise, les résultats de cette intervention, qui a eu longtemps mauvaise réputation, se sont aujourd’hui très nettement améliorés.
Cependant, il n’est pas rare que des imperfections localisées soient observées sans qu’elles ne constituent de réelles complications :
• Ces imperfections concernent notamment la cicatrice qui peut être un peu trop visible, distendue, voire adhérente. En cas de tension excessive imposée aux sutures, on peut observer un abaissement, voire une migration vers le bas de la cicatrice, exposant au risque de traction sur la vulve. On sait aussi que, si les cicatrices s’estompent bien en général avec le temps, elles ne sauraient disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que, si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice elle, est le fait de la patiente.
Ainsi, ces cicatrices sont soumises aux aléas de toute cicatrisation avec le risque d’une évolution hypertrophique, qui nécessitera un traitement spécifique.
• Les résultats de la lipoaspiration quant à eux peuvent être caractérisés par une insuffisance de correction, une légère asymétrie résiduelle ou de petites irrégularités de surface.
Ces imperfections de résultat sont en général accessibles à un traitement complémentaire : « petites retouches » chirurgicales réalisées sous anesthésie locale ou anesthésie locale approfondie, mais pas avant le sixième mois post-opératoire.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Un lifting de la face interne des cuisses, bien que réalisé pour des motivations essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement presque négligeables.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
En effet, des complications peuvent survenir au décours d’un lifting de la face interne des cuisses qui constitue une des interventions les plus délicates de la chirurgie plastique et esthétique.
Parmi ces complications envisageables, il faut citer :
• Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement assez rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures
préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas anti-thrombose, lever précoce, éventuellement traitement anti-coagulant.
• La survenue d’un hématome, en fait assez rare, peut justifier une évacuation afin de ne pas risquer d’altérer secondairement la qualité esthétique du résultat.
• La survenue d’une infection est favorisée par la proximité des orifices naturels : son traitement fait appel à un drainage chirurgical et à une prescription d’antibiotique.
• On observe parfois à partir du 8ème jour post-opératoire, la survenue d’un épanchement lié à un écoulement de lymphe : un tel épanchement doit parfois être ponctionné et il s’assèche en général sans séquelle particulière.
• Un retard de cicatrisation peut parfois être observé qui allonge les suites opératoires.
• Une nécrose cutanée est rarement observée : elle est en règle générale limitée et localisée. La prévention de ces nécroses repose sur une indication bien posée et sur la réalisation d’un geste technique adapté et prudent.
• Des altérations de la sensibilité, notamment la diminution de la sensibilité de la partie haute de la face interne de la cuisse peuvent être observées : la sensibilité normale réapparaît le plus souvent dans un délai de 3 à 6 mois au décours de l’intervention.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
De plus amples précisions vous seront apportées lors de votre entretien avec votre chirurgien, ainsi que les réponses aux questions que vous vous posez, et pour lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en parler au cours d’une prochaine consultation.